C'est l'heure!
C'est l'heure tant attendue où le monde vacille, où le soleil perd de sa force et où les ombres s'allongent. Il commence à faire un peu frais: vite, une petite laine, et restons ensemble à table encore un peu. Il a fait si chaud aujourd'hui! Les flammes du feu de bois vacillent elles aussi et tendent leurs doigts fébriles vers le ciel qui s'obscurcit inexorablement. La fumée, qu'un vent coquin rabat parfois, pique les yeux, mais c'est le prix à payer pour jouir encore de ce jour qui s'achève.
Entrer dans la nuit est un moment d'extase que chacun veut prolonger. Une à une les étoiles s'allument à mesure que l'ouest perd de son éclat trop voyant. Attendons que la lune se lève, attendons que le feu se meure, attendons la première étoile filante, attendons que le renard glapisse au fin fond de la forêt, attendons je ne sais quoi de surnaturel...
Mais, une dernière piqûre de moustique, une dernière tape sur la cuisse en retard: eh oui, il faut bien rentrer maintenant, c'est l'heure.
Entrer dans la nuit est un moment d'extase que chacun veut prolonger. Une à une les étoiles s'allument à mesure que l'ouest perd de son éclat trop voyant. Attendons que la lune se lève, attendons que le feu se meure, attendons la première étoile filante, attendons que le renard glapisse au fin fond de la forêt, attendons je ne sais quoi de surnaturel...
Mais, une dernière piqûre de moustique, une dernière tape sur la cuisse en retard: eh oui, il faut bien rentrer maintenant, c'est l'heure.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 02 Oct. 24 |