Eloge du pain.
Lettre à mon boulanger.
Cher Monsieur,
savez-vous la place que vous prenez dans ma vie? Matin, midi et soir je pense à vous.
Lorsque je tranche votre pain frais, je vois des champs de blé somnolant au soleil de juillet, des alouettes qui s’envolent en chantant la joie de l’été.
Un peu rassis, lorsque je le fais griller et que je vois la mie blondir et que j’entends la croûte grésiller, c’est toute la maison qui embaume.
Et lorsqu’au soir je le trempe dans ma soupe, je devine tous ces aïeuls de la terre, fourbus, mais heureux d’avoir du pain à manger.
Alors, cher boulanger, pour tout cela, que vos mains soient bénies.
Bien à vous.
Lorsque je tranche votre pain frais, je vois des champs de blé somnolant au soleil de juillet, des alouettes qui s’envolent en chantant la joie de l’été.
Un peu rassis, lorsque je le fais griller et que je vois la mie blondir et que j’entends la croûte grésiller, c’est toute la maison qui embaume.
Et lorsqu’au soir je le trempe dans ma soupe, je devine tous ces aïeuls de la terre, fourbus, mais heureux d’avoir du pain à manger.
Alors, cher boulanger, pour tout cela, que vos mains soient bénies.
Bien à vous.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 14 Mai 18 |
le 16/06/2018
Ayant lu quelques-uns de vos textes, soyez sûr que je reviendrai.
Une amie de Laure
(qui découvre avec plaisir votre univers s'intéressant avant tout aux détails qui le composent... et qui vous remercie pour votre passage à travers mon modeste microcosme).