L'autre jour dans la salle des profs, il y avait un pot de départ en retraite. Après bon nombre de petits fours et de rasades de kir tiède, le collègue prof de maths un peu farceur et pas mal éméché prit enfin la parole:
Chers amis, cher collègues, écoutez moi bien car vox populi, vox deï.
Une condition sine qua non pour enterrer un scandale politico-financier est de créer in peto une commission parlementaire ad hoc. Après quoi, alea jacta est. Des réunions vont a priori commencer dès le nihil obstat prononcé par le primus inter pares. Mais impossibilia nulla tenetur elles vont s'espacer et aller a volo. Tempus rerum imperator, on ne produira que quelques dizaines de pages recto verso pleines de nota bene. On évitera les attaques ad hominem pour ne pas créer de casus belli. Les conclusions du rapport seront reportées sine die, et voilà: de profundis! Ite missa est... Personne n'ira lire in extenso les insipides considérations pro domo
Exit les espoirs de justice. Sauf si un jour, lux fiat et in extremis, un petit farfelu comme moi au curriculum vitae suspect vient fourrer son nez dans l'affaire et raviver la flamme.
Vous voyez, je pars en retraite, mais cogito ergo sum. Et je finirai par un vibrant amor fati.
Carpe diem.

Erratum en guise de post scriptum: le prof n'était pas de maths mais de lettres classiques. De facto vous aviez rectifié. Errare humanum est et mea culpa.