Presque.
J'aime la magie de ce mot qui opère une légère inflexion sur une affirmation un peu trop catégorique, à l'emporte-pièce, voire définitive. On cherche la précision, la plus exacte représentation de ce que l'on veut dire. Cette rose est presque fanée, alors profitons encore de ce qui lui reste de beauté. Mais associé à "enfin", il signifie alors un retournement de pensée, un ajustement, un désabusement: il fait beau... enfin presque; si ce n'est un cinglant désaveu: je t'aime... enfin presque.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 30 Jui. 23 |