Au champ
Tout le jour, harassant, nous avons travaillé:
Moi poussant la charrue, elle semant derrière.
Puis sans nous dire un mot et à même la terre,
Nous nous sommes assis au pied du grand noyer.
Nous nous sommes assis pour regarder le soir
Tomber sur notre champ tout frais semé d'avoine.
À nos côtés jouait notre petit Antoine.
Nous nous sommes assis pour contempler l'espoir...
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 03 Mars 16 |