Salle des fêtes, un samedi soir.
L’orchestre a remballé son matos, comme ils disent. Les danseurs sont rentrés se coucher. Des canettes, des mégots, des confettis par terre: on rangera tout ça demain.
Le chauffage s’éteint sur un déclic automatique.
Le silence retombe.
Lourd.
Lourd comme une fatigue.
Seul, à l’écart, dans un coin, sur un banc, un homme. Tête entre les mains, les coudes sur les genoux. Il pleure.
Sa femme est partie avec le chanteur.
Le silence est lourd.
Lourd comme un chagrin.
Sale défaite…