C'est comme...
C'est comme marcher sur un chemin qui se crée au fur et à mesure que tu avances. Il y a des ponts, des tunnels, des virages et des lignes droites, ça monte et ça descend. Parfois tu as très mal aux pieds. Mais tu dis tant pis, tu dis ce n'est pas grave. Puis, à la fin, tu es fatigué, tu ôtes tes chaussures, et tu t'endors.
C'est comme écrire un livre sur des feuilles volantes. Tu empiles sans savoir ce que tu mettras sur la dernière, ni même si tout cela a un sens. Tu fais des ratures, tu surcharges des passages, tu en enlèves, etc. Des fois, tu oublies de mettre un caillou sur la pile et tout s'envole. Alors tu essayes de reconstituer comme c'était avant Tu y arrives, tu n'y arrives pas. Mais tu dis tant pis, tu dis ce n'est pas grave. Quand le tas est suffisamment épais, que l'encre sèche dans ton stylo avant même de la déposer sur le papier, tu dis alors que c'est bon, que c'est fini.
C'est comme d'avoir des projets à foison. Tu en réalises quelques uns, d'autres viennent se rajouter, les remplacer. On pourrait même dire une œuvre. Il arrive que tu te trompes, que tu recommences. Mais tu dis tant pis, tu dis ce n'est pas grave. Il y a demain et encore demain et encore. Puis ta tête se vide, la force te manque et tu vois se dresser devant toi un mur blanc, infranchissable. Et pourtant, tu le franchis.
C'est comme écrire un livre sur des feuilles volantes. Tu empiles sans savoir ce que tu mettras sur la dernière, ni même si tout cela a un sens. Tu fais des ratures, tu surcharges des passages, tu en enlèves, etc. Des fois, tu oublies de mettre un caillou sur la pile et tout s'envole. Alors tu essayes de reconstituer comme c'était avant Tu y arrives, tu n'y arrives pas. Mais tu dis tant pis, tu dis ce n'est pas grave. Quand le tas est suffisamment épais, que l'encre sèche dans ton stylo avant même de la déposer sur le papier, tu dis alors que c'est bon, que c'est fini.
C'est comme d'avoir des projets à foison. Tu en réalises quelques uns, d'autres viennent se rajouter, les remplacer. On pourrait même dire une œuvre. Il arrive que tu te trompes, que tu recommences. Mais tu dis tant pis, tu dis ce n'est pas grave. Il y a demain et encore demain et encore. Puis ta tête se vide, la force te manque et tu vois se dresser devant toi un mur blanc, infranchissable. Et pourtant, tu le franchis.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 26 Fév. 18 |