Dans mes nuits d'insomnie.
Dans mes nuits d'insomnie, j'aime m'accouder à la fenêtre et écouter les bruits de la ville. Souvent, plus loin,dans un autre immeuble, plus haut que les toits d'en face, une autre fenêtre est éclairée. Ce moment de solitude partagée me fait du bien et j'attends qui, de moi ou de l'autre renoncera le premier. Las! Le sommeil me gagne toujours avant l'autre... Je me recouche et me rendors en imaginant cette autre vie, là-bas, insaisissable, hors d'atteinte.
Dans mes nuits d'insomnie, j'aime m'accouder à la fenêtre et écouter les bruits de la forêt, le lent balancement des arbres, le murmure tranquille de la rivière qui glisse entre les prés, le chant tremblotant d'un oiseau de nuit. Très haut dans le ciel, un avion passe. D'où vient-il? Où va-t-il? Que font tous ces gens assis côte à côte, 10 000 mètres au dessus de ma tête? Le sommeil me gagne et je rêve de plages lointaines, de larges fleuves aux eaux chargées de limon, de forêts profondes aux essences inconnues et aux oiseaux étranges que je ne verrai jamais.
Dans mes nuits d'insomnie, je me lève, prends un verre d'eau, avale un cachet qui assomme, me recouche groggy et plonge dans un trou noir que nul rêve vient embellir.
Dans mes nuits d'insomnie, j'aime m'accouder à la fenêtre et écouter les bruits de la forêt, le lent balancement des arbres, le murmure tranquille de la rivière qui glisse entre les prés, le chant tremblotant d'un oiseau de nuit. Très haut dans le ciel, un avion passe. D'où vient-il? Où va-t-il? Que font tous ces gens assis côte à côte, 10 000 mètres au dessus de ma tête? Le sommeil me gagne et je rêve de plages lointaines, de larges fleuves aux eaux chargées de limon, de forêts profondes aux essences inconnues et aux oiseaux étranges que je ne verrai jamais.
Dans mes nuits d'insomnie, je me lève, prends un verre d'eau, avale un cachet qui assomme, me recouche groggy et plonge dans un trou noir que nul rêve vient embellir.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 11 Sep. 20 |