Dors, ma petite...
Quelque chose vibre dans ce feuillage immobile: le peuplier a ceci d’étrange qu’il nous montre de l’invisible.
Quelque chose vibre à la surface de cette eau tranquille: l’étang n’est que le miroir du vent qui passe.
Quelque chose vibre dans ces lointaines étoiles: est-ce dû à nos mains tendues qui ne peuvent les toucher, ou à nos cœurs qui s’affolent devant tant de beauté?
Quelque chose vibre encore sous ces paupières à tout jamais fermées: quelque chose de la vie qui n’est pas encore parti?
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 07 Oct. 16 |