Dors, mon ange.
Dors, mon ange, les bonnes fées veillent sur toi. Sous la peau de tes paupières, je vois la vie bouger. Un léger sourire passe sur tes lèvres lisses. Un rêve, sans doute... Puis il s'en va sur la pointe des pieds, pour ne pas te réveiller. J'écoute ton petit souffle léger lui aussi, régulier, apaisant. Jouis de ces années sans retour.
Car un jour, tu grandiras, et ça ne sera plus pareil : tu joueras à la marelle, tu sauteras à la corde, tu iras à l'école et pfut ! De jeune fille en jeune femme, je n'oserai plus te prendre dans mes bras et te bercer...
Car un jour, tu grandiras, et ça ne sera plus pareil : tu joueras à la marelle, tu sauteras à la corde, tu iras à l'école et pfut ! De jeune fille en jeune femme, je n'oserai plus te prendre dans mes bras et te bercer...
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 14 Jan. 17 |