Espoir.
La mer est lasse de battre la falaise.
Elle s'endort loin de la grève. Goélands et cormorans tournent dans le ciel limpide sans un bruit. Minuscule, tout là-bas, posé sur la ligne d'horizon, un navire s'en va.
On dirait que le monde entier reflue, se vide, aspiré vers un invisible ailleurs, refuge des âmes tristes.
La mer est basse.
Elle se repose et reprend ses forces.
Ne croyez pas que, lorsque la vie vous abandonne, c'est pour toujours!
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 16 Mars 16 |