J'aime cet instant...
Il pleut sur la forêt. Petite pluie, douce caresse d'eau sur les feuilles: il ne faut pas les abîmer, tout juste écloses de leur bourgeon, frêles membranes au vert si tendre. J'aime cet instant où naît le printemps.
Fragile torrent de perles, la pluie ruisselle et tombe au sol. Petite musique, mais somptueuse odeur: humus, mousse, lierre, champignon, tout se mêle et m'appelle. Affamé, je gave mes poumons de cet air si riche. J'aime cet instant où naît le printemps.
Le jour décline peu à peu et la silhouette des arbres s'efface. La fée des buissons, puis celles encore des roches et des sources et des bêtes emplissent les lieux. Leurs cheveux libres caressent mes joues et j'entends leur souffle tiède m'inviter à partager leur nuit. J'aime cet instant où le printemps me fait vaciller.
Fragile torrent de perles, la pluie ruisselle et tombe au sol. Petite musique, mais somptueuse odeur: humus, mousse, lierre, champignon, tout se mêle et m'appelle. Affamé, je gave mes poumons de cet air si riche. J'aime cet instant où naît le printemps.
Le jour décline peu à peu et la silhouette des arbres s'efface. La fée des buissons, puis celles encore des roches et des sources et des bêtes emplissent les lieux. Leurs cheveux libres caressent mes joues et j'entends leur souffle tiède m'inviter à partager leur nuit. J'aime cet instant où le printemps me fait vaciller.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 15 Avr. 17 |