Jardin d'hiver.
Mon jardin, cet hiver,
Était un lieu désert,
Tout recouvert de neige,
Comme pris dans un piège.
La bêche et le râteau,
La fourche et le cordeau
Devenus inutiles
Bien rangés et tranquilles.
Un incongru corbeau
Parfois se trouvait beau
À survoler la place
Toute blanche de glace.
Puis la neige a fondu.
Le corbeau s'est pendu,
Jaloux de l'hirondelle
Qu'on attend, qu'on appelle...
Qu'on lui trouve plus belle.
Était un lieu désert,
Tout recouvert de neige,
Comme pris dans un piège.
La bêche et le râteau,
La fourche et le cordeau
Devenus inutiles
Bien rangés et tranquilles.
Un incongru corbeau
Parfois se trouvait beau
À survoler la place
Toute blanche de glace.
Puis la neige a fondu.
Le corbeau s'est pendu,
Jaloux de l'hirondelle
Qu'on attend, qu'on appelle...
Qu'on lui trouve plus belle.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 21 Juin 18 |