Jazz un jour de pluie.
Je me suis réfugié au hasard dans ce petit café.
Dehors, il pleut. Une petite pluie fine qui, si l'on n'y prend garde, s'insinue dans le col de la veste sans rien dire, à la sauvette.
Le patron a mis en fond sonore une play-list de jazz tranquille. Sourdine parfaite. A l'autre extrémité de la salle, deux ou trois clients discutent calmement. Parfois on entend s'entrechoquer une tasse qu'on repose sur sa soucoupe et le petit bruit cristallin de la cuiller. Sur la vitre un peu sale et embuée, on dirait du verre dépoli, des gouttes paresseuses glissent en zigzaguant et disparaissent.
Sur le trottoir, des silhouettes avec parapluie ouvert passent comme ombres chinoises sur fond de ciel gris. Les lumières des voitures forment de petits halos tremblottants et s'évanouissent à l'angle de la rue et l'on entend faiblement l'eau qui gicle sous les pneus.
Ici, ça sent cette odeur chaude de café et de bière mélangés qui m'a donné envie d'entrer.
De temps à autres je griffonne quelques notes sur le calepin qui ne me quitte jamais. Les mots surgissent au hasard eux aussi, sans crier gare, au détour de mes pensées vagabondes, comme dans un air de jazz.
J'ai vraiment bien fait de me laisser happer par ce bar paisible qui ne paye pas de mine, mais si confortable.
Dehors, il pleut. Une petite pluie fine qui, si l'on n'y prend garde, s'insinue dans le col de la veste sans rien dire, à la sauvette.
Le patron a mis en fond sonore une play-list de jazz tranquille. Sourdine parfaite. A l'autre extrémité de la salle, deux ou trois clients discutent calmement. Parfois on entend s'entrechoquer une tasse qu'on repose sur sa soucoupe et le petit bruit cristallin de la cuiller. Sur la vitre un peu sale et embuée, on dirait du verre dépoli, des gouttes paresseuses glissent en zigzaguant et disparaissent.
Sur le trottoir, des silhouettes avec parapluie ouvert passent comme ombres chinoises sur fond de ciel gris. Les lumières des voitures forment de petits halos tremblottants et s'évanouissent à l'angle de la rue et l'on entend faiblement l'eau qui gicle sous les pneus.
Ici, ça sent cette odeur chaude de café et de bière mélangés qui m'a donné envie d'entrer.
De temps à autres je griffonne quelques notes sur le calepin qui ne me quitte jamais. Les mots surgissent au hasard eux aussi, sans crier gare, au détour de mes pensées vagabondes, comme dans un air de jazz.
J'ai vraiment bien fait de me laisser happer par ce bar paisible qui ne paye pas de mine, mais si confortable.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 24 Juin 22 |