La foule des absents
Sans doute pour ailleurs, sûrement loin d’ici
Comme tous ceux d’avant et comme ceux qui suivent
Je n’empêcherai rien, j’irai à la dérive:
Finalement un jour, je partirai aussi.
Le cimetière est là, à deux pas du présent:
Les tombeaux ont trop faim et la terre est trop fraîche.
Le fossoyeur invite en maniant la bêche
La cohorte des ans, la foule des absents.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 09 Juin 16 |