La maison qui dort.
Au loin, la forêt bleue. Là-bas, la maison dort.
Les volets sont fermés, comme les yeux d'un mort.
La cheminée ne fume plus. Les cris, les rires se sont tus. Le facteur ne s'arrête plus.
Le jardin en friche a oublié la sueur du jardinier. La clôture, envahie de ronces, s'épaissit et envahit le chemin. Bientôt, seules les sauvagines pourront s'y aventurer.
Un arbre commence à pousser au milieu de la cour. Des oiseaux y nichent joyeusement. Au pied de l'ancien puits, des grenouilles mènent leur petite vie: le chat n'est plus là pour les déranger.
Mais quand donc refleurira le rosier? Qui déposera un bouquet de jonquilles sur le rebord de la fenêtre? Reverra-t-on enfin des piles de bois sécher au vent, au soleil, à la brûlure de l'hiver?
Ce jour-là, mon coeur sera léger; ce jour-là, je rouvrirai les yeux; ce jour-là, je pourrai de nouveau sourire au retour des hirondelles.
Les volets sont fermés, comme les yeux d'un mort.
La cheminée ne fume plus. Les cris, les rires se sont tus. Le facteur ne s'arrête plus.
Le jardin en friche a oublié la sueur du jardinier. La clôture, envahie de ronces, s'épaissit et envahit le chemin. Bientôt, seules les sauvagines pourront s'y aventurer.
Un arbre commence à pousser au milieu de la cour. Des oiseaux y nichent joyeusement. Au pied de l'ancien puits, des grenouilles mènent leur petite vie: le chat n'est plus là pour les déranger.
Mais quand donc refleurira le rosier? Qui déposera un bouquet de jonquilles sur le rebord de la fenêtre? Reverra-t-on enfin des piles de bois sécher au vent, au soleil, à la brûlure de l'hiver?
Ce jour-là, mon coeur sera léger; ce jour-là, je rouvrirai les yeux; ce jour-là, je pourrai de nouveau sourire au retour des hirondelles.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 27 Déc. 16 |