Le baiser du soir.
Le soleil et la mer sont singuliers amants:
L'un brûle de désir quand l'autre étreint la grève
Et s'enfuit vers le large et danse comme un rêve.
Alors, n'y tenant plus, plongeant dans le néant,
Il baise enfin la mer et, le temps d'une trêve,
Se mêlent tous les deux aux feux du firmament,
Cèdent place à la nuit comme un enfantement.
Le repos est profond, si l'étreinte fut brève.
L'un brûle de désir quand l'autre étreint la grève
Et s'enfuit vers le large et danse comme un rêve.
Alors, n'y tenant plus, plongeant dans le néant,
Il baise enfin la mer et, le temps d'une trêve,
Se mêlent tous les deux aux feux du firmament,
Cèdent place à la nuit comme un enfantement.
Le repos est profond, si l'étreinte fut brève.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 23 Août 17 |