Le p'tit resto.
On prend la grande rue piétonne du centre-ville et, vers la place de la fontaine, on tourne à gauche et on s'enfonce dans la ruelle mal pavée, mal éclairée. Quand je dis « on s'enfonce », c'est bien le terme, car ici, les maisons sont à colombage et, à cause des surplombs et des balcons, se rejoignent presque dès le deuxième étage. A quelques mètres des restos chics et chers, des bijoutiers et des banques, subsiste un petit monde parallèle (oui, je sais, la ruelle est perpendiculaire, et alors?).
Les nappes, c'est des toiles cirées quand celles à carreaux rouges et blancs sont à la lessive. Chaises en bois, banquettes en moleskine rouge, parquet tout noir, plafond bas, petites appliques murales avec abats-jour à fleurs : on s'y sent bien d'emblée.
Ah, les œufs mimosas, la salade de harengs saurs, la blanquette de veau (aux ceps sur commande en saison), le cassoulet du week-end (c'est à cause de ça que c'est fermé le vendredi), les fromages de chèvre et de brebis de la région, les îles flottantes : que du bon!
En revanche, le bémol, c'est le vin. Alors plutôt que la réserve du patron, j'amène toujours mon vin bouché. Mais pas de problème : ma copine et moi, on est des habitués et, une fois le repas terminé, on trinque tous ensemble. Les grands jours, il nous sort une petite prune de derrière les fagots. Pas d'étiquette, 20 ans d'âge, qui vient d'on ne sait où, et pour la énième fois, on refait le monde.
Les nappes, c'est des toiles cirées quand celles à carreaux rouges et blancs sont à la lessive. Chaises en bois, banquettes en moleskine rouge, parquet tout noir, plafond bas, petites appliques murales avec abats-jour à fleurs : on s'y sent bien d'emblée.
Ah, les œufs mimosas, la salade de harengs saurs, la blanquette de veau (aux ceps sur commande en saison), le cassoulet du week-end (c'est à cause de ça que c'est fermé le vendredi), les fromages de chèvre et de brebis de la région, les îles flottantes : que du bon!
En revanche, le bémol, c'est le vin. Alors plutôt que la réserve du patron, j'amène toujours mon vin bouché. Mais pas de problème : ma copine et moi, on est des habitués et, une fois le repas terminé, on trinque tous ensemble. Les grands jours, il nous sort une petite prune de derrière les fagots. Pas d'étiquette, 20 ans d'âge, qui vient d'on ne sait où, et pour la énième fois, on refait le monde.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 15 Oct. 18 |