Le testament du poète.
Un jour, je poserai ma veste. J'ôterai mes souliers trop lourds. Ce sera un jour très ordinaire.
Je m'assiérai dans mon fauteuil et je fermerai les yeux. Vous verrez, vous, que c'est un jour très ordinaire. Il faudra simplement vous habituer à ne plus me voir.
Alors, la rivière, les oiseaux, les printemps, les beaux ciels, je vous les donnerai. Et puis vous prendrez mes pinceaux, mes tambours et vous jouerez avec les sons et les couleurs. Je vous laisserai aussi ma plume et mon cahier: ma dernière page sera votre première. Je ne serai plus parmi vous de la même manière, c'est tout.
Sachez regarder la terre et la foule des petites bêtes qui grouillent dans ses entrailles, écouter le coucou aussi bien que le vent dans les arbres. N'ayez pas peur de la pluie d'orage, mais, par dessus tout, osez cueillir le sourire des gens...
Je m'assiérai dans mon fauteuil et je fermerai les yeux. Vous verrez, vous, que c'est un jour très ordinaire. Il faudra simplement vous habituer à ne plus me voir.
Alors, la rivière, les oiseaux, les printemps, les beaux ciels, je vous les donnerai. Et puis vous prendrez mes pinceaux, mes tambours et vous jouerez avec les sons et les couleurs. Je vous laisserai aussi ma plume et mon cahier: ma dernière page sera votre première. Je ne serai plus parmi vous de la même manière, c'est tout.
Sachez regarder la terre et la foule des petites bêtes qui grouillent dans ses entrailles, écouter le coucou aussi bien que le vent dans les arbres. N'ayez pas peur de la pluie d'orage, mais, par dessus tout, osez cueillir le sourire des gens...
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 17 Avr. 17 |