Les nuages.
De nuit, on ne les voit pas. Il faut la lune, pour ça. Plus ou moins transparents, ils défilent et emportent avec eux leur part de mystère.
De jour, on les voit venir de loin et glisser d'un horizon à l'autre. Ils glissent et s'étirent, roulent et s'enroulent dans une danse monumentale, s'effilochent, ou gonflent et enflent avec démesure. D'un blanc inoffensif, deviennent noir de tombeau aux reflets bleu acier et lugubre indigo. Menaçants. L'homme courbe l'échine et prie pour que ça ne lui tombe pas sur la tête. Quand l'orage éclate et déverse sa colère sur la terre, c'est un soulagement autant qu'un déchirement. Puis vient le moment du calme. On ressort de chez soi, on évalue les dégâts, on se rassure, on se retrousse les manches. Résilience.
Les ciels tout gris sont un ennui.
Obstinés ou inconstants, fuyants, insaisissables, inarrêtables, les nuages sont à l'image de la pensée.
Les ciels tout bleus sont une paix.
De jour, on les voit venir de loin et glisser d'un horizon à l'autre. Ils glissent et s'étirent, roulent et s'enroulent dans une danse monumentale, s'effilochent, ou gonflent et enflent avec démesure. D'un blanc inoffensif, deviennent noir de tombeau aux reflets bleu acier et lugubre indigo. Menaçants. L'homme courbe l'échine et prie pour que ça ne lui tombe pas sur la tête. Quand l'orage éclate et déverse sa colère sur la terre, c'est un soulagement autant qu'un déchirement. Puis vient le moment du calme. On ressort de chez soi, on évalue les dégâts, on se rassure, on se retrousse les manches. Résilience.
Les ciels tout gris sont un ennui.
Obstinés ou inconstants, fuyants, insaisissables, inarrêtables, les nuages sont à l'image de la pensée.
Les ciels tout bleus sont une paix.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 12 Avr. 19 |