Nuit océane.
Quelque part, sur le sable mouillé, la lune danse.
La marée s'est retirée, laissant vide un espace immense. Le soleil a plongé au loin, dans le silence de l'horizon. Il a emporté avec lui les couleurs qu'on aime tant. Il a emporté aussi le cri des oiseaux de mer. Il a fait disparaître surfeurs, voiliers, parasols, crèmes à bronzer. Il a même emmené dans sa folie les vagues, la respiration de l'eau.
Une pluie d'étoiles filantes traverse le ciel. Sans un bruit, elles apparaissent par surprise, passent et disparaissent comme le font les pensées dans nos pauvres têtes d'humains.
Et puis en plein coeur de la nuit, la lune s'est levée. Dans sa lente course, on dirait qu'elle trace un pont entre des mondes. Dans sa course impassible, on peut voir le reflet d'une âme apaisée. Peu à peu, elle inonde de sa tranquille blancheur la plage mouillée, comme une danse immobile.
Quelque part, au fond de la baie, un phare, une jetée. Un homme, assis, yeux grands ouverts, rêve de paix.
La marée s'est retirée, laissant vide un espace immense. Le soleil a plongé au loin, dans le silence de l'horizon. Il a emporté avec lui les couleurs qu'on aime tant. Il a emporté aussi le cri des oiseaux de mer. Il a fait disparaître surfeurs, voiliers, parasols, crèmes à bronzer. Il a même emmené dans sa folie les vagues, la respiration de l'eau.
Une pluie d'étoiles filantes traverse le ciel. Sans un bruit, elles apparaissent par surprise, passent et disparaissent comme le font les pensées dans nos pauvres têtes d'humains.
Et puis en plein coeur de la nuit, la lune s'est levée. Dans sa lente course, on dirait qu'elle trace un pont entre des mondes. Dans sa course impassible, on peut voir le reflet d'une âme apaisée. Peu à peu, elle inonde de sa tranquille blancheur la plage mouillée, comme une danse immobile.
Quelque part, au fond de la baie, un phare, une jetée. Un homme, assis, yeux grands ouverts, rêve de paix.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 29 Août 17 |