Pétard mouillé.
Dans ses yeux fermés, une cigarette.
Les volutes bleues, les poumons exaltés, la tête qui explose.
Peu à peu le monde se transforme, disparaît et laisse sa place. Dans ce brouillard de conscience, les formes sont mouvantes, les sensations exquises, étrange perception charnelle et fugitive d'une inaccessible existence. Pour un instant, quelques minutes, le monde devient beau, éternel, inséparable. Plongée vertigineuse dans un modèle d'extase. Irrésistible appel d'un ailleurs parfait.
Puis vient le moment fatidique où, ne pouvant définitivement pas voler, l'homme-oiseau replie ses ailes, rentre son cou, rouvre ses yeux et se retrouve pataud, mal à la tête, envie de vomir, à nouveau englué le monde gris et lourd d'avant, sans autre issue que de recommencer ce faux voyage.
Par chance peut-être, un jour, la poésie, la musique...
Les volutes bleues, les poumons exaltés, la tête qui explose.
Peu à peu le monde se transforme, disparaît et laisse sa place. Dans ce brouillard de conscience, les formes sont mouvantes, les sensations exquises, étrange perception charnelle et fugitive d'une inaccessible existence. Pour un instant, quelques minutes, le monde devient beau, éternel, inséparable. Plongée vertigineuse dans un modèle d'extase. Irrésistible appel d'un ailleurs parfait.
Puis vient le moment fatidique où, ne pouvant définitivement pas voler, l'homme-oiseau replie ses ailes, rentre son cou, rouvre ses yeux et se retrouve pataud, mal à la tête, envie de vomir, à nouveau englué le monde gris et lourd d'avant, sans autre issue que de recommencer ce faux voyage.
Par chance peut-être, un jour, la poésie, la musique...
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 10 Fév. 17 |