Un souffle.
Un souffle, rien qu'un souffle. Venu de l'océan, du désert comme de la montagne. Peut-être même du passé, ou d'un rêve: la forêt sait si bien filtrer l'air qu'elle pourrait lui donner un nom, un caractère.
La paupière close frémit, l'esquisse d'un sourire se dessine sur la joue. Un léger soupir, à peine un murmure.
Par la fenêtre entrebâillée, le vent du dehors a soufflé dans la chambre et fait tressaillir le rideau. Le chat de la maison s'est glissé dans l'ouverture et a sauté sur le lit. Celle qui dormait dort encore. Elle a juste fait la place, a sorti le bras et enfoncé les doigts dans la chaude fourrure qui s'offrait à elle. Le chat s'est mis à ronronner, mais si faiblement qu'on penserait qu'il ne voulait pas la réveiller.
Ainsi passe la nuit, comme on verrait passer sans bruit, au loin, posé sur l'horizon, un grand voilier blanc.
La paupière close frémit, l'esquisse d'un sourire se dessine sur la joue. Un léger soupir, à peine un murmure.
Par la fenêtre entrebâillée, le vent du dehors a soufflé dans la chambre et fait tressaillir le rideau. Le chat de la maison s'est glissé dans l'ouverture et a sauté sur le lit. Celle qui dormait dort encore. Elle a juste fait la place, a sorti le bras et enfoncé les doigts dans la chaude fourrure qui s'offrait à elle. Le chat s'est mis à ronronner, mais si faiblement qu'on penserait qu'il ne voulait pas la réveiller.
Ainsi passe la nuit, comme on verrait passer sans bruit, au loin, posé sur l'horizon, un grand voilier blanc.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par François Boussereau le 20 Août 17 |